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44% des entreprises françaises n'ont aucune visibilité sur leurs coûts salariaux et RH

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Paris (France), le 25 Mai 2021 – Dans une enquête menée auprès d'entreprises réparties dans huit pays européens, SD Worx, spécialiste RH et paie, montre que les entreprises n’ont que peu ou pas d'informations sur leurs coûts de gestion des ressources humaines et de personnel. De plus, près de trois entreprises sur dix ne suivent que très peu ou pas du tout l'efficacité de leurs collaborateurs. En d'autres termes, il reste encore beaucoup à faire pour cartographier - et redéfinir si nécessaire - les ressources humaines d'un grand nombre d'entreprises.

En tant que prestataire de services RH et de paie, SD Worx a enquêté sur le degré de visibilité qu’ont les entreprises sur leurs coûts RH et salariaux. L'étude montre que 26% des entreprises en Europe n'ont qu'un aperçu limité ou inexistant de ce qu'elles dépensent mensuellement ou annuellement en la matière.

La France fait office de mauvaise élève : avec un chiffre presque deux fois inférieur à la moyenne européenne, 44 % des entreprises ont une vision limitée de leurs coût RH et salariaux, suivie par l’Autriche avec 41 %. À titre de comparaison, plus de huit entreprises sur dix en Allemagne (83%), aux Pays-Bas (82%), en Irlande (81%), en Belgique (80%) et au Royaume-Uni (80%) ont une idée claire de ce qu'elles dépensent.

« À l’heure où les entreprises sont précautionneuses sur leurs dépenses et leurs performances, une attention particulière doit être apportée dans chaque secteur. Pour près d’une entreprise sur deux, la vérification de ses dépenses en frais de personnel demeure encore faible.», déclare Jean-Marie Mozziconacci, Directeur Général de SD Worx France. « Les résultats obtenus en France sont assez surprenants. Le suivi de ces mêmes dépenses permettrait d'affiner grandement les politiques RH des entreprises, mais aussi d'éviter les erreurs et de limiter les prises de décisions inefficaces. »

Priorité à l'ensemble des coûts salariaux

L'étude met également en évidence les critères RH et les types de coûts salariaux auxquels les entreprises accordent une plus grande attention. En Europe, 81% d'entre elles suivent de près l’intégralité des coûts salariaux de leurs employés, tandis que 79% examinent également l’ensemble des coûts RH. Les coûts des consultations sociales (syndicats, etc.) ne sont suivis de près que par 51% des entreprises interrogées.

« Un suivi précis des salaires et des coûts RH sont la base pour tirer le meilleur parti de l’analyse des données RH », explique Jean-Marie Mozziconacci. « Cela permet aux entreprises d'avoir une vision plus précise de la situation et d'affiner leurs politiques si nécessaire, dans leur intérêt comme dans celui de leurs collaborateurs. Il est certain que dans le climat actuel, il est essentiel de se préparer à des changements inattendus, comme une baisse soudaine de la demande des clients ou la nécessité de réduire les coûts ».

34% des entreprises françaises n’ont pas d’idée précise sur l'efficacité de leurs services RH

SD Worx s’est également intéressée aux suivis que mettent en place les entreprises dans le contrôle de l'efficacité de leur département RH et des collaborateurs qui le composent. Si 29% des entreprises européennes ont déclaré n'avoir que peu ou pas d'aperçu à ce sujet, la France semble être un peu moins vigilante sur ce point avec une entreprise française sur trois (33%). L’Irlande et le Royaume-Uni se distinguent avec respectivement 82% et 77% des entreprises déclarant garder un œil sur cette question.

Une entreprise sur trois n'enquête pas sur la satisfaction de ses employés

Outre les coûts et l'efficacité du personnel, deux entreprises européennes sur trois surveillent le niveau de satisfaction de leurs employés dans leur travail dans son ensemble. Les employeurs anglais (71%) et suisses (70%) y sont particulièrement vigilants, la France (59%) et l'Allemagne (63%) suivant dans le classement.

« De nombreuses entreprises sont très axées sur les coûts et l'efficacité, mais ces deux critères jouent également un rôle particulièrement important dans le bien-être des collaborateurs. Par conséquent, cet aspect ne doit pas être négligé. Il serait pertinent pour les entreprises qui mettent en place des programmes dédiés au bien-être et à l’engagement de leurs collaborateurs d’en mesurer leur succès, ce que 42% des entreprises européennes ne font pas encore », conclut Jean-Marie Mozziconacci.