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Près de 4 employés de bureau européens sur 10 choisiraient quand et d’où ils travaillent

L'enregistrement du temps de travail améliorerait l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée
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D’après une récente étude menée par SD Worx, leader européen de services RH et de paie, un peu plus de la moitié des employés de bureau européens déclarent avoir des horaires flexibles. Dans un cadre dit « défini », les employés bénéficient de plus de liberté, comme des horaires de travail flexibles. De plus, la moitié des européens interrogés a indiqué que de « badger » - autrement dit de factualiser leurs heures de travail, les aide à maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

En collaboration avec Protime, spécialiste de gestion des temps et activités du groupe SD Worx, nous avons interrogé quelque 5 500 employés de dix pays européens afin d'obtenir un aperçu de la manière dont ils gèrent leurs heures de travail.

En moyenne, 53 % des employés de bureau européens ont des horaires flexibles (49% en France). Les pays où les horaires de travail sont le plus flexibles sont la Finlande, l'Allemagne et les Pays-Bas, ce dernier compte près de 6 employés de bureau sur 10 ayant des horaires flexibles. Cependant, lorsqu’il s’agit du lieu ou du moment où le travail est effectué, la situation est quelque peu différente, que ce soit en France ou en Europe : moins de 4 employés de bureau français sur 10 décideraient quand et d’où ils travaillent.

Effectuer un suivi précis des heures travaillées

Plus que jamais, les employés souhaitent pouvoir gérer l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Alors que les limites entre les deux environnements restent floues, la flexibilité est devenue un facteur essentiel pour attirer et fidéliser les employés. Dans cette optique, les responsables et managers des entreprises devraient accompagner leurs employés pour qu’ils puissent bénéficier au mieux de la liberté accordée en matière d’horaires de travail.

Mais comment cet accompagnement et ce suivi se matérialise-t-il ?

Plus de la moitié des salariés européens interrogés indiquent qu'un système de suivi des heures travaillées leur permet de maintenir l'équilibre vie privée et vie professionnelle. Pourtant, chose surprenante, les Français seraient les employés qui effectuent le moins fréquemment ce type de suivi en Europe (43%).

« Un juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée est essentiel pour soutenir la motivation et l'engagement des salariés. Nous savons aujourd'hui qu’il contribue directement à une meilleure productivité et à une diminution du risque de burn-out. Grâce aux technologies appropriées, les entreprises ont la possibilité d’observer des tendances et d’adapter leurs accompagnements auprès des salariés en conséquence », déclare Patrick Barazzoni, Directeur Général, chez SD Worx France.

Peter s'Jongers, CEO de Protime, précise : « De la même manière que certains dispositifs nous alertent lorsque nous dépassons nos limites, un outil de gestion des temps pourra alerter les salariés et leur employeur lorsque cela est nécessaire. Ces systèmes de « badgeage » moderne, via des applications mobiles, enregistrent le temps de travail et déterminent dans le même temps la productivité. Ils s’avèrent donc particulièrement utiles pour les employeurs alors que le télétravail est devenu une pratique courante. Dans ce contexte, les managers ont également un rôle important à jouer : si la charge de travail est trop élevée, ils peuvent adapter en temps utile la planification du personnel et contribuer à prévenir le burn-out. »

4 Français sur 10 consultent leurs emails en dehors des heures de travail

Pourtant, maintenir l’équilibre vie privée/vie professionnelle n’est pas une approche évidente pour l’ensemble des salariés. En France - comme en Europe, il semblerait que 41 % des employés de bureau consultent leurs emails ou répondent à des appels professionnels en dehors des heures de bureau. Cette tendance est particulièrement marquée en Norvège (56 %), et présente un important contraste avec l'Allemagne, où 3 employés de bureau sur 10 les consultent sporadiquement leur téléphone et leurs emails.

En outre, les Français semblent être les employés de bureau européens effectuant le plus d’heures supplémentaires (56%) en Europe, suivis des Belges (53 %) et des Néerlandais (53 %). Mais les différences ne sont pas seulement visibles d’un pays à l’autre. Des disparités apparaissent effectivement en fonction des tranches d’âges : Ainsi, 52 % des employés de bureau européens âgés de 25 à 29 ans déclarent faire régulièrement des heures supplémentaires. On constate que plus le salarié est âgé, plus ce pourcentage diminue. Parmi les 50-54 ans, 42% affirment continuer à travailler en dehors de leurs heures officielles, tandis que ce chiffre descend à 40 % pour les plus de 55 ans.

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    « En écho à la pandémie et à la démocratisation du télétravail, de nombreux employés se sont accoutumés à des horaires de travail plus flexibles. Les employés considèrent désormais que de pouvoir choisir où et quand ils travaillent est un avantage. Cependant, il en résulte un certain floutage entre les tâches à réaliser et le travail effectué. L'étude montre que le suivi des heures travaillées contribue à maintenir l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et cela n’a rien de surprenant », conclut Patrick Barazzoni, Directeur Général, chez SD Worx France.

    À propos de l’enquête 

    iVox a mené une enquête pour le compte de SD Worx et Protime sur la façon dont les employés européens gèrent leur temps. L'enquête se concentre sur l'attractivité des employeurs dans la guerre des talents, en examinant les attentes des employés chez un employeur, et en étudiant les facteurs utilisés par les employeurs pour se rendre attractifs. La recherche a concerné sept dimensions : le bien-être et les RH centrées sur les personnes, l'organisation flexible du travail, la politique de rémunération motivante, la culture inspirante et responsabilisante, le lieu de travail numérique, la gestion des talents dans les carrières durables et le recrutement.

    L'enquête a été menée en février et mars 2022 en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Finlande, en France, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suède. Au total, 10 119 salariés ont été interrogés (environ 1 000 par pays), dont 5 495 employés de bureau. L'échantillon est représentatif des marchés du travail locaux spécifiques et présente une composition similaire en termes de sexe, d'âge et de qualifications à celle de la population active des pays concernés.