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Processus RH : Plus de la moitié des entreprises françaises souhaitent une plus grande digitalisation

Le contact humain reste toutefois nécessaire lorsqu’un employé rejoint, évolue ou quitte l’entreprise.
Woman Looking at a Graph on a Digital Tablet

Selon une étude de SD Worx, principal prestataire européen de services RH et paie, plus de la moitié des entreprises françaises prêteraient une attention particulière à la digitalisation de l’ensemble des processus RH. Les entreprises dites de services, et plus particulièrement la santé (57%), seraient particulièrement déterminées à rattraper son retard dans ce domaine.

Menée auprès de 4371 employeurs et de 10119 salariés européens, cette étude souligne que, même si la digitalisation et le travail hybride ont le vent en poupe, les relations humaines gardent leurs importances dans de nombreux domaines des RH et notamment au cours des phases de recrutement, d’intégration ou de départ d’un salarié. Cette dimension est également cruciale pour garder et renforcer les liens entre les salariés.

Plus de la moitié des entreprises françaises (54%) déploient aujourd’hui des efforts afin de rationaliser la digitalisation des processus RH. De plus, il semblerait que ce processus de digitalisation soit au cœur des préoccupations des dirigeants et décisionnaires RH. Ils auraient également conscience de l’importance de trouver un équilibre optimal entre une approche numérique et personnelle. Alors que beaucoup d’entreprises ont aujourd’hui adopté le travail hybride, il est important que cette recherche d’équilibre prenne en compte les besoins des collaborateurs, le contexte propre à l’entreprise et les attentes relatives à un domaine RH spécifique.

    Le secteur de la santé et le secteur public rattrapent leur retard

    L’enquête révèle que les secteurs de la finance et des assurances (60%) et de l’industrie (60%) sont parmi les meilleurs élèves lorsqu’il s’agit de numériser les processus RH. Le secteur des services dits quaternaires (58 %) et de la santé (57 %) tentent, quant à eux, de rattraper leur retard. On constate également que l’intérêt accordé à la digitalisation semble évoluer en fonction de la taille des entreprises. En effet, plus celles-ci ont de salariés, plus l’intérêt grandit. Les PME sont à 61 % en faveur de la digitalisation, le chiffre atteint les 68% pour les grandes entreprises (ayant entre 500 et 999 salariés) et 71% pour les entreprises de plus de 1000 collaborateurs.

    Par ailleurs, plus de 10000 salariés européens s’accordent à dire que des progrès sont nécessaires en matière de digitalisation des RH et ils sont 50% en France à partager cet avis. À noter que ce sont les salariés de moins de 35 ans (54 %) qui y sont le plus sensibles.

    Enfin, la digitalisation des processus RH occupe également une place plus centrale parmi les priorités des collaborateurs, l’accent étant mis sur les processus d’automatisation, l’analyse et l’interprétation, notamment chez les personnes diplômées de l’enseignement supérieur (53 %), les dirigeants (52%) et les salariés des métiers dits intellectuels (51%).

      Un besoin numérique plus marqué chez les jeunes

      Pour les RH, il est crucial de trouver le bon équilibre entre le degré de digitalisation et l’approche plus personnelle. Malgré la volonté de digitaliser davantage ces processus, il est frappant de constater que les salariés français ont une préférence considérable pour l’approche humaine dans un certain nombre de domaines dont : 

      • L’intégration de nouveaux collaborateurs : 73% (contre 11 % pour le numérique)
      • Collaboration entre collègues : 72 % (préférence pour l’approche numérique : 9 %)
      • Entretien de fin de service : 75 % (préférence pour l’approche numérique : 7 %)
      • Processus de recrutement : 75 % (préférence pour l’approche numérique : 10 %)
      • Évaluation des objectifs d’un collaborateur : 71 % (préférence pour l’approche numérique : 13 %).

      Les collaborateurs de moins de 25 ans sont quant à eux plus nombreux à opter pour une approche numérique, notamment dans les domaines RH suivants : l’administration RH (32 %), la fourniture de services RH (interaction avec le département du personnel) (27 %) ou encore le processus de recrutement et la communication relative à la rémunération (23 %). Cette préférence est peut-être également due au monde numérique et connecté dans lequel ils ont grandi.

      Patrick Barazzoni, Directeur Général France chez SD Worx, explique : « Contrairement à ce que nous pourrions penser, la digitalisation des processus RH et l’approche humaine sont compatibles, à condition que l’entreprise trouve le bon équilibre. Les chiffres confirment qu’un investissement judicieux dans les deux approches est précieux pour les collaborateurs. Dans le cadre d’une évaluation, les salariés veulent non seulement voir apparaître un résultat sur leur écran, mais ils attendent également un accompagnement plus personnalisé. Il en va de même pour les questions plus complexes relatives à l’administration ou aux services RH.

      La digitalisation a bien entendu un impact positif à bien des égards. Grâce à l’automatisation de certains processus et au soutien offert par les outils numériques, les salariés ont la possibilité d’utiliser leur temps, leurs talents et leurs compétences de façon optimale. Notre application Mysdworx en est un bel exemple : les salariés et les employeurs peuvent assurer la gestion du personnel en ligne, laissant plus de place au contact interpersonnel lorsque les salariés en ont le plus besoin. Ainsi, la digitalisation et l’approche personnelle se complètent parfaitement pour former une approche moderne et efficace pour les professionnels des ressources humaines envers leurs collaborateurs. » 

        À propos de l’enquête

        Dans le cadre de la campagne sur la guerre pour le talent, iVox a mené une enquête pour le compte de SD Worx sur la manière dont les travailleurs et employeurs européens gèrent la numérisation et leurs processus RH. L’enquête se concentre sur l’attractivité de l’employeur dans la guerre des talents, avec un focus sur ce que les collaborateurs recherchent chez un employeur et ce sur quoi les employeurs se concentrent pour être/devenir un employeur attrayant. L’étude aborde 7 principales dimensions sur lesquelles les employeurs peuvent dès aujourd’hui travailler : bien-être et RH à taille humaine, organisation du travail flexible, politique salariale motivante, culture inspirante et stimulante, poste de travail numérique, gestion des talents dans des carrières et un recrutement durables.