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Freelancing : une formule gagnante pour les entreprises

Le statut d’indépendant séduit de plus en plus d’actifs – notamment 15 % des salariés de moins de 35 ans qui l’envisagent – mais aussi les organisations. L’avenir sera-t-il au management d’équipes hybrides, associant salariés et freelances ? Deux études récentes le laissent entrevoir, appelant le recours à des outils de gestion des temps et des activités.

    Dans un monde idéal, les moins de 35 ans seraient salariés tout en bénéficiant de la flexibilité et de l’autonomie des freelances, et de l’absence de relation hiérarchique, mais en étant plus impliqués que ces derniers dans les décisions. Soit le vieil adage « le beurre et l’argent du beurre », remis au goût du monde du travail postpandémie… C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude récente conduite par l’Apec auprès de 650 jeunes cadres : huit sur dix ont plutôt une bonne image du salariat, ce qui est important mais qui reste en deçà des scores enregistrés auprès d’actifs plus âgés. Malgré les atouts du statut de salarié, reconnus par les moins de 35 ans, seul un sur deux lui trouve plus d’avantages que l’indépendance – qui attire environ 15 % des jeunes cadres interrogés.

      Les indépendants s’invitent dans la politique RH

      Un attrait pour le freelancing qui se confirme dans les faits, avec la crise sanitaire comme catalyseur : pour près de la moitié des indépendants en activité depuis moins de deux ans, la pandémie a joué un rôle clé dans leur choix. Une tendance en plein essor, qui mérite d’être prise en compte par les entreprises. Cegelem, spécialiste du portage salarial, a mené une enquête auprès de 270 freelances et de 100 organisations, qui révèle que les indépendants sont de plus en plus pris en compte dans la politique RH.

      Dans un contexte de pénurie de talents disponibles sur le marché de l’emploi, et alors que le l’environnement appelle de plus en plus de flexibilité, le recours aux freelances devient un moyen de gagner en souplesse dans la gestion des effectifs. 89 % des entreprises interrogées par Cegelem s’estiment satisfaites de leur collaboration avec leurs freelances. On n’est donc plus dans une logique de recours ponctuel, à la carte, mais bel et bien dans celle de partenariat dans la durée. Les deux tiers des organisations ont déjà intégré ces ressources externes à leur fonctionnement, en sollicitant régulièrement leurs compétences.

        Une réponse aux besoins de souplesse des entreprises

        Comment expliquer un tel succès ? Les indépendants représentent un vivier d’expertises spécifiques, qui peuvent manquer en interne – c’est la principale motivation de trois quarts des entreprises pour recourir à leurs services. D’autres avantages à l’externalisation de certaines missions sont mis en avant, comme la souplesse de la formule, et le fait de bénéficier de la richesse d’un regard extérieur.

        « Ces résultats attestent d’un changement profond dans le rapport au travail et les attentes des actifs, estime Prince Moukoumbouka, président de Cegelem. Alors que la quête de sens n’a jamais été aussi centrale, en particulier pour les jeunes générations, le statut d’indépendant offre l’autonomie et la flexibilité que beaucoup recherchent. Le freelancing s’impose d’autant plus comme une tendance de fond qu’il répond également aux besoins de souplesse et d’expertises des entreprises. » Une tendance qui devrait encore monter en puissance dans les prochains mois : pour plus de six entreprises sur dix, l’évolution de la situation économique devrait les amener à faire davantage appel à des ressources externes.

          De nouvelles modalités managériales appelant des outils de GTA

          La question se pose donc aujourd’hui de définir des règles de fonctionnement pour encadrer le recours aux freelances et en tirer pleinement parti, avec une dynamique profitable aux deux parties. Au sein de chaque équipe, le manager est attendu pour préciser la répartition, et l’articulation, des missions entre les collaborateurs salariés et les indépendants. Quels projets nécessitent le recours aux premiers et/ou aux seconds ? Sur quels volets ? Avec quelle complémentarité ? Et quelles modalités de suivi ? Si l’avenir est au management d’équipes hybrides, associant salariés et freelances réguliers, le recours à des outils digitaux de GTA va devenir, plus que jamais, incontournable, pour répartir et gérer au mieux la charge de travail.

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